Pour un premier mai offensif : Nantes, 10h30, place du commerce
Pour un premier mai offensif : Nantes, 10h30, place du commerce
Adresse du Secrétaire Général aux organisations de la CGT
Montreuil, le 24 avril 2013
Chères et chers camarades,
Nous sommes à quelques jours de la journée internationale du travail du 1er Mai.
Dans un contexte économique, social et politique des plus incertains en France et en Europe, le syndicalisme a une responsabilité : celle de rassembler les salariés pour construire des réponses à la crise à partir de leurs besoins et de leurs intérêts. En Europe, les politiques d’austérité montrent partout leur incapacité à résoudre les problèmes posés au monde du travail. Elles aggravent au contraire la situation faite aux salariés, aux retraités et aux privés d’emploi et font entrer la France, après d’autres pays, dans une situation économique récessive.
Faire reconnaître le travail et sa rémunération est un enjeu central pour sortir de la crise. C’est une alternative dont la pertinence commence à convaincre. Un certain nombre d’économistes estiment que la relance économique passe par l’augmentation des salaires.
La CES vient de décider d’une semaine d’action coordonnée en Europe du 7 au 14 juin pour « changer de cap contre les politiques d’austérité ».
La situation des salariés dans le monde appelle le syndicalisme à intervenir à l’échelle mondiale et à la solidarité entre les salariés.
Voilà le cadre offensif dans lequel nous devons inscrire la journée internationale du travail du 1 er Mai en France.
Mais ne nous cachons pas les difficultés à mobiliser les salariés. En effet, si le 1er Mai 2012 était placé entre les deux tours de l’élection présidentielle et porteur d’espoir d’un changement politique auquel nous avons participé, force est de constater qu’un an après, la situation sociale n’a pas évolué de manière positive. Le Medef se frotte les mains et Le front national est en embuscade. Les salariés, eux oscillent entre colère et résignation.
Malgré notre appel d’un 1er Mai unitaire, la CFDT, la CFTC et l’UNSA ont fait un autre choix, celui de manifester entre signataires et promoteurs de l’ANI à Reims.
Cette démarche que nous regrettons profondément, ne doit pas nous empêcher de proposer aux salariés de nous rassembler dans des manifestations unitaires avec une démarche résolument européenne et internationale de lutte. « Mettons les pieds dans le plat ! » lance notre tract du 1er Mai.
Toutes les organisations de la CGT doivent s’engager pour porter cette exigence qu’un autre monde est possible. Notre première responsabilité est de travailler « d’arrache-pied », à favoriser la participation du plus grand nombre aux rassemblements organisés partout sur le territoire.
Le message est clair. Dans le monde entier, il est temps de faire entendre notre voix, il est temps de nous unir, de nous rassembler, solidaires, contre l’austérité, l’insécurité sociale généralisée et pour autre une répartition des richesses créées par notre travail.
Bon 1er Mai de luttes et de revendications à toutes et tous !
Thierry LEPAON Secrétaire général de la CGT
admin
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