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Mobilisation face au recul de l’accès à l’avortement en Espagne

vendredi 10 janvier 2014 par uladmin

L’union Locale CGT de Nantes appelle les salarié-e-s à participer au rassemblement organisé par le Planning Familial à Nantes, Place Royale, Samedi 11 janvier à 14h30

Communiqué de la CGT Remise en cause de la loi sur l’avortement en Espagne

La CGT dénonce une attaque frontale sur le droit des femmes jeudi 9 janvier 2014

Le gouvernement espagnol de Mariano RAJOY a annulé le 20 décembre 2013 la loi organique de février 2010 autorisant le droit à l’avortement. Prétextant la « protection de la vie et des droits de la femme enceinte », il revient sur ce droit en limitant son recours à quelques cas très limités (viol avec plainte déclarée ou danger pour la santé de la mère, ou certificat médical de malformation fœtale).

Cette décision du gouvernement espagnol intervient après l’offensive au parlement européen des opposants aux droits des femmes qui ont rejeté le 10 décembre 2013 le rapport de l’eurodéputée Edith Estrela. Ce rapport « sur la santé et les droits sexuels et génésiques », proposait de reconnaître en Europe entre autre le droit à la contraception, à l’avortement. Il abordait des questions sensibles comme la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes en général, l’éducation sexuelle et les droits des personnes transgenres.

Les euros députés issus de partis politiques réactionnaires ont attaqué les propositions du rapport de Mme Estrela. Ils ont obtenu via un vote contesté et contestable (problème de traduction) que ces droits relèvent « de la compétence des Etats membres ». La décision du gouvernement espagnol relance donc le débat en Europe sur un droit des femmes, acquis de longues luttes dans des pays comme la France.

La CGT est indignée par le vote des euros-députés ainsi que par le choix du gouvernement espagnol.

La CGT a envoyé un message de soutien aux organisations syndicales espagnoles. Elle appelle les salarié-es à se joindre aux rassemblements organisés dans plusieurs villes de France* cette semaine pour défendre le droit à l’avortement, en soutien aux citoyennes et citoyens espagnol-es.

Montreuil, le 9 janvier 2014

* Marseille, Lyon, Clermont Ferrand, Lille, Perpignan, Poitiers, Nice, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Nantes

Appel du Planning Familial

Mobilisation face au recul de l’accès à l’avortement en Espagne

Face au dramatique recul de l’accès à l’avortement en Espagne, le Planning Familial de Loire-Atlantique appelle les associations, les syndicats, les organisations, les partis politiques à manifester ensemble toutes et tous aux côtés des femmes espagnoles, RDV ceSamedi 11 janvier à 14h30 Place Royale.

Pour distribution de tracts et si nous sommes suffisamment nombreux-ses départ en manifestation.

Nous avons besoin de votre présence !

Pour signer la pétition en ligne, cliquer ci-dessous :

http://www.avaaz.org/fr/petition/aux_associationssyndicats_partis_politiques_toutes_et_tous_le_droit_a_lavortement_en_Espagne/?ema

Communiqué de presse

2013 : Régression catastrophique des droits des femmes espagnoles !

Le gouvernement choisit l’obscurantisme et supprime le droit à l’avortement !

2014 : Pour nos droits, pour nos choix !

Le Vendredi 20 décembre, sous couvert d’une loi organique qui complète et précise les termes de la Constitution espagnole concernant la protection de la vie et des droits de la femme enceinte, le gouvernement espagnol Rajoy annule la loi autorisant l’avortement, pour rassurer sa base électorale et consolider sa position de fervent défenseur des valeurs traditionalistes et fondamentalistes religieuses.

Au mépris des recommandations des textes internationaux de l’OMS et de l’ONU, il revient ainsi sur la loi de 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse (22 pour raison médicale).

En outre il soumet le choix des femmes au contrôle médical et social puisque l’interruption de grossesse ne pourra avoir lieu que dans 3 cas très précisément encadrés :

1. Grave danger encouru par la femme pour sa vie ou sa santé physique ou psychologique : le texte impose que le diagnostic soit émis par deux médecins différents et étrangers à l’établissement pratiquant l’avortement.

2. Viol, à la condition que la femme ait déposé plainte

3. Malformation fœtale, sous réserve de deux rapports médicaux : l’un sur la mère et l’autre sur le fœtus, qui confirmeront le motif d’interruption de grossesse.

Autre recul : les jeunes mineures devront avoir obligatoirement l’autorisation de leurs parents pour interrompre une grossesse non désirée.

En renouant avec des pratiques déniant la liberté de choix, c’est le mépris des droits humains fondamentaux des femmes et des couples à maitriser leur fécondité et à décider de leur vie que le gouvernement espagnol vient de signer. Il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.

Après l’offensive des opposants aux droits des femmes et le rejet par le parlement européen du rapport Estrela ( rapport sur la santé et les droits reproductifs et génésiques, traitant de l’accès aux contraceptifs et à l’avortement, de la procréation médicalement assistée, de l’éducation sexuelle et de la liberté de conscience) cette démarche du gouvernement espagnol vient s’inscrire dans le mouvement européen réactionnaire et conservateur qui n’a toujours pas accepté le droit des femmes à de disposer de leur corps, et les considère comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes.

Le combat des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs, car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.

Contacts presse :

Planning Familial 44 : 02 40 20 56 28 / 06 78 04 09 89


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